To Péligot   15 septembre 1824

\ Ampère. à Péligot, père /
[17] 15 7bre [septembre] 1824
Monsieur,

Je ne sais comment vous exprimer mes regrets de n'avoir pu aller hier au bureau de l'administration centrale des hospices pour vous exprimer la reconnaissance dont je suis pénétré de vos bontés pour M. de Sutières et mes excuses de ce que l'impossibilité de remplir le cautionnement nécessaire l'oblige à accepter un autre emploi. Sa reconnaissance n'en est pas moins vive ni moins profonde , et si j'avais été hier à Paris, je n'aurais pas manqué d'aller vous en offrir moi-même l'hommage, mais je fus obligé de passer la journée à la campagne et je n'en revins qu'à dix heures du soir.

Je vous [illeg], Monsieur de me permettre de vous l'offrir et d'agréer celui de la haute considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être,

Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. A. Ampère

Please cite as “L862,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 26 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L862