From Claude-Julien Bredin   28 juin 1824

28 juin 1824

[illeg] Montbel 1 est ici. Nous parlons beaucoup de Rome, de Ballanche et de ton fils. Conseille donc à ses chers amis de revenir, de ne pas attendre la chaleur étouffante de l'été à Rome ! Conseille-lui avec autorité de fuir ce foyer d'aria cattiva !

Et toi, cher ami, ne veux-tu pas venir te promener sur les rivages de la Saône qui sont plus brillants[138] et plus gracieux qu'ils ne l'ont jamais été. Au reste, ne t'en rapporte pas à moi là-dessus ! Car je remarque avec grand étonnement que, à mesure que je me détache de ce monde et me prépare à le quitter sans regrets, ses beautés me font une impression toujours plus vive. [illeg] [illeg]

As-tu lu Benjamin Constant sur les Religions ? Je n'ai pas encore pu. Au. reste, tu n'as pas le temps de lire, toi, et notre ami Barret n'en est pas bien fâché, je gage.

Soit, n'aie pas le temps de lire, mais tâche d'accrocher quelques moments pour m'écrire ! Et ce prodigieux spectacle que présente à notre étonnement le monde moral et politique, qu'en dis-tu ? J'admire beaucoup. Je gagerais que tu trembles un peu. Veux-tu être rassuré ? Lis l'explication des[139] énigmes dans Ezéchiel, dans Ionée, dans l'Apocalypse [illeg]

Adieu, cher ami. Tout à toi en Notre-Seigneur Jésus-Christ. C-J Bredin

(1) Dugas-Monbel.

Please cite as “L927,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 29 March 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L927