From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   13 mars 1802

Samedi soir [13 mars 1802]

Papa, je t'aime. Tu vois bien, mon bon ami, que c'est ton petit qui vient de commencer ma lettre. Elle doit partir par M. Vernarel, libraire à Bourg, qui est un galant homme. Fais-lui bien des honnêtetés ! Il te remettra 54 livres. Cela fait en tout 150 l. que tu as emportées. Informe-toi s'il y a des voitures qui aillent de Thoissey à Bourg parce que, pour voyager, la diligence par eau serait bien plus agréable. Informe-toi, si tu peux, de tous les moyens et de la distance qu'il y aurait. Je suis pressée, pressée. Je t'envoie tes bottes, ta cravate. Je n'ai plus Françoise depuis ce matin. Je me porte bien ces jours-ci. Je vais faire un peu d'exercice [illeg]

Please cite as “L95,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 29 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L95