From Frédéric Maurice (baron)   27 novembre [1817]

Jeudi soir 27 9bre [novembre] [1817]

[225] Que pensez-vous, mon cher Camarade, des leçons que M. Cousin doit commencer lundi 1er 9bre [novembre] à midi, au Plessis, sur la métaphysique de Kant et consorts ? Si vous me répondiez que ces leçons sont intéressantes et bien faites  ; que M. Cousin n'en imprimera pas le contenu, après que son cours sera terminé ; je serais peut-être assez fou pour grossir le nombre de ses auditeurs. Mais si l'on peut espérer qu'il imprimera, je m'en dispenserai. Dites-moi à quel étage du Plessis le cours aura lieu, et si c'est en face, à droite ou à gauche ?

Je vous prie encore de me procurer le n° de M. Maine de Biran. Je lui ai écrit rue du Bac, pour lui demander un rendez-vous : il ne me répond pas, & je crains que ma lettre ne lui soit pas parvenue. Si vous voulez déposer votre réponse samedi avant 7 heures du soir chez votre portier, mon fils l'y prendra en revenant de son collège. Vous avez ainsi 36 heures pour tailler votre plume.

Adieu, mon cher confrère : je fais pour vous et pour l'hémesthèse tous les vœux imaginables. Maurice.

[226] A Monsieur Ampère, membre de l'Institut &c, cour du commerce n° 19, à Paris

Please cite as “L966,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L966