From Simon Speyert van der Eyk   15 mars 1822

[1] A Monsieur Ampère, professeur &c. &c. à Paris
Leyde 15 mars 1822
Monsieur,

Je prends la liberté de vous offrir de nouveau la lecture d'un mémoire sur l'électromagnétisme que j'ai envoyé pour être placé dans la Bibliothèque universelle, à Genève. J'espère que vous ne refuserez pas de le recevoir comme un témoignage de mon estime pour votre personne et pour vos talents. Vous y verrez, Monsieur, que je suis pleinement convaincu que votre théorie sur l'électromagnétisme ne laisse plus rien à désirer.

Je m'étais flatté de recevoir encore quelques mots de votre part sur ma dernière du 12 du mois d'octobre ; j'espère du moins que vous me pardonnerez de vous avoir importuné par cette lettre.

J'aurais très volontiers prié M.M. les rédacteurs des Annales de Chimie et de Physique de placer mon mémoire susdit, mais en vérité je n'osais pas le hasarder à cause qu'il me paraît trop simple et trop insignifiant, pour être placé entre des mémoires beaucoup plus intéressants, et ordinairement mathématico-physiques, et mon intention était uniquement de donner une explication très simple et très populaire, selon votre ingénieuse théorie, des phénomènes magnétiques dont j'ai fait mention.

Agréez, [2] Monsieur, ma bonne intention, et en même temps les assurances de la plus parfaite considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. S. Speyert van der Eyk

A Monsieur Ampère, Professeur &c. &c., à Paris

Please cite as “L968,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L968