Macedonio Melloni to Faraday   10 May 1838

Monsieur et respectable ami!

Le porteur de ce billet est Monsieur Pescatori (César1) un de mes compatriotes et de mes amis d'enfance, qui vient à Londres pour des affaires particulieres et qui finira peut etre par s'y etablir. Vos bontés envers moi m'engagent à vous le recommander en vous priant de rapporter sur mon livre tout ce que les circonstances vous permettront de faire pour lui. Vous voyez mon cher Monsieur Faraday que je ne crains pas d'augmenter mes dettes : - mais elles sont vraiment si grandes qu'une obligation de plus ou moins ne peut en faire varier sensiblement la valeur.

Monsieur Pescatori vous dira des nouvelles de ma santé qui, Dieu merci est assez bonne: l'esprit un peu agité, et inquiet du passage subit d'une grande à une petite ville, se remettra tout à fait, je l'espère lorsque je connaitrai mon sort definitif. Ici à Parme, ou plutôt à Vallera dans ma maison de campagne, je n'entends plus aucune nouvelle du monde exterieur: me voilà reellement renfermé dans une coque ou j'attends ma derniere métamorphose. Aussitôt qu'elle sera operée je ne manquerai pas de vous le faire savoir. En attendant ne m'oubliez pas de grace au milieu de vos magnifiques travaux et de vos immenses occupations, et croyez moi toujours tel que je suis et que je serai invariablement

votre tres devoué et tres reconnaissant | serviteur et ami | Macedoine Melloni

Vallera ce 10 Mai 1838


Address: Monsieur | Michel Faraday | de la Societé Royale de Londres | des Academies R et I. de Paris | Berlin Petersbourg &c &c | Royal Institution Londres

TRANSLATIONSir and respectable friend,

The person who brings this note is Mr. Pescatori (César2) one of my compatriots and my childhood friends who comes to London for specific reasons and who may perhaps end up staying there. Your kindnesses towards me make me undertake commending him to you, asking you to add to my account all that circumstances permit you to do for him. You see my dear Mr. Faraday, that I do not fear increasing my debts - but they are truly so great that one favour more or less cannot make their value vary appreciably.

Mr. Pescatori will give you news of my health which, thank God, is quite good; my spirit a little agitated and anxious from my move from a large to a small town, will be restored completely, I hope, when I shall know my fate for certain. Here in Parma or rather at Vallera in my country house, I no longer hear any news of the outside world: - here I am truly enclosed in a shell where I await my final metamorphosis. As soon as it is carried out, I shall let you know. In the meantime please do not forget me in the middle of your magnificent works and your onerous duties, and believe me always, such as I am and as I shall always be

your most grateful | servant and friend | Macedoine Melloni Vallera this 10 May 1838.

Unidentified.
Unidentified.

Please cite as “Faraday1081,” in Ɛpsilon: The Michael Faraday Collection accessed on 1 May 2024, https://epsilon.ac.uk/view/faraday/letters/Faraday1081